Dans le secteur du BTP, les chantiers de nuit sont devenus routiniers, ils permettent une diminution des bouchons et des ralentissements. Alors, pourquoi se priver et cesser de photographier à la tombée de la nuit ? Photographier un chantier de nuit est une parfaite occasion de révéler une vision complètement différente de ce dernier et surtout de donner une perspective surprenante à vos photos !
COMMENT SE PREPARE-T-ON ? ou QUELS SONT LES PREREQUIS ?
Matériel Photo
L’essentiel dans ce genre de reportage c’est de maîtriser la lumière. Pour ça, l’utilisation d’optiques fixes à très grande ouverture sont nécessaires pour le bon déroulement du reportage. D’autre part, nous constatons que les nouveaux boîtiers hybrides apportent un réel confort de stabilité (même pas besoin de trépied) ce qui permet de faciliter la prise de vue et de capter aisément tous les gestes / actions des travailleurs.
Equipement de sécurité
Une fois le matériel photo préparé nous sommes quasiment prêts pour prendre des photos exceptionnelles ! Mais comme sur tous les chantiers les EPI (équipements de protection individuelle) sont obligatoires afin de garantir votre sécurité. Ces EPI que sont-ils ? Gillet orange, chaussure de sécurité et casque.
Ça y est vous êtes parés pour ce reportage photo !
SUR PLACE : LAISSER LIBRE COURS A SON IMAGINATION
Arrivé sur les lieux il n’y a pas de temps à perdre. Les ouvriers se mettent au travail, il faut donc être réactif et réussir à capturer les photos qui feront la différence.
Durant le reportage vous aurez peut-être la chance de réaliser des photos durant l’heure bleue. Il s’agit des dernières lueurs d’une « lumière du jour », (quelques dizaines de minutes pendant lesquelles le soleil est couché et la nuit commence à tomber). Le ciel encore bleu, est très esthétique. (cf photo ci-dessous)
Le diable se trouve dans les détails
La texture de la chaussée, les reflets des lampadaires, les formes, les couleurs, les matériaux … offrent des images graphiques et permettent d’offrir un reportage complet et original.
CAS : REPORTAGE PHOTO D’UNE REFECTION DE ROUTE POUR EIFFAGE
Nous avons accompagné le groupe Eiffage route sur un chantier nocturne près de Rambouillet. Sur place notre photographe Vincent a dû être vigilant sur tous les déplacements des véhicules : les semi-remorques pour décharger l’enrobé noir, les finisseurs et les rouleaux compresseurs. L’enrobé qui sort de la machine est entre 130° et 170°, on ne peut ni marcher, ni poser un genou dessus, ce qui a réduit la « liberté » de mouvement du photographe.
Malgré ces contraintes rencontrées, Vincent a pu jouer avec les différentes lumières, du coucher du soleil en passant par l’heure bleue jusqu’à la tombée de la nuit.
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